Adopte un Saint, crée ton chef-d'œuvre

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VIENS PASSER UN MOMENT CRÉATIF ET INSPIRANT AUTOUR DES SAINTS ET DE L'ART ! C'est une aventure où l’imagination n’a pas de limites.Tu pourras repartir avec tes œuvres uniquesaprès une...

L'EssenCiel de FEVRIER 2025

L'EssenCiel de FEVRIER 2025

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 Paques dans la cite 16 958280

Cette année, l’affiche éditée à l’occasion de Pâques est la reproduction d’une icône de la Cène. Celle-ci a été peinte par Jacques Bihin.

 

L’icône de la Cène

Texte de référence : Luc 22, 14-34. & 1 Cor 11, 23

Intro : Dans cette icône de la Cène, Jésus va à la fois annoncer la nouvelle alliance qu’il scelle avec toute l’humanité, et instituer le geste qui en fait mémoire.

La composition : Cette icône, indissociable et similaire en sa composition de l’icône du lavement des pieds, présente Jésus à la droite de l’icône (donc à notre gauche), et les 12 disciples tout autour d’une table lui faisant face. Rien ne semblerait contrarier l’harmonie des silhouettes des 12 apôtres, sinon deux d’entre eux qui sont courbés : Jean sur la poitrine de Jésus, Juda pour prendre le contenu d’une coupe. Plusieurs disciples sont tournés les uns vers les autres indiquant des échanges verbaux.

Sur la table, le repas est disposé avec équilibre, des herbes, des légumes, épices et poisson. Les cruches, les verres et les coupes pour l’eau et le vin.

Enfin les 2 bâtiments et le drap posé sur l’un d’entre eux indiquent que la cène se déroule à l’intérieur, dans un moment d’intimité autour de ce qui fut le dernier repas de Jésus.

Dans son ensemble, la composition présente une disposition harmonieuse, participative et paisible de ce repas.

L’annonce de la nouvelle alliance : Dans la culture juive, il était d’usage de conclure un pacte – ou une alliance- par un sacrifice d’animaux en le vidant de son sang, et en partageant son corps en deux parts. C’est ce que fit Dieu lorsqu’il scella une alliance avec Abraham (Dt 15) :

09 Le Seigneur lui dit : « Prends-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. »

10 Abram prit tous ces animaux, les partagea en deux, et plaça chaque moitié en face de l’autre ; …/.

17 Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les morceaux d’animaux.

18 Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram… .

Jésus va donc utiliser ce rite, mais en le faisant évoluer vers une symbolique nouvelle, à l’image de la nouveauté de son alliance. Car la victime ne sera plus un animal, mais lui-même. Et en invitant ses disciples à manger le pain, devenu son corps ressuscité, et à boire le vin, devenu son sang ressuscité, il reconstitue par la communion en chacun la plénitude de sa présence vivante et agissante.

Lc 22, 20 : Jésus dit : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous ».

Ce nouveau rite est un grand mystère que les disciples ne comprendront qu’après avoir été témoins de sa résurrection.

L’institution de l’eucharistie : Comme pour le lavement des pieds, Jésus fait de ce geste un acte sacramentel en disant « faites ceci en mémoire de moi ». C'est-à-dire, qu’il invite ses disciples à refaire ce geste pour nous souvenir de son sacrifice, et, à sa suite, faire de notre vie une offrande à Dieu et à notre prochain. C’est ainsi que tous les chrétiens célèbrent, sous différentes formes, le rite de ce dernier repas de Jésus avant son offrande sur la croix. Ce rite ne se contente d’ailleurs pas d’être
une célébration du souvenir, car par la célébration de l’eucharistie, c’est à la fois l’offrande du Christ et l’actualisation de son alliance qui sont vécues par les participants.

Saint Paul nous le rappelle :

26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

La table : Chaque élément du repas pourrait faire l’objet de nombreuses références à la parole de Dieu et au repas de la Pâque célébré dans la tradition juive. On peut notamment mettre en relation :

-   Les herbes amères et les aromates évoquent la libération du peuple saint et son repas pascal,

-   l’eau et la cruche : le dialogue de Jésus avec la Samaritaine,

-   le poisson et le pain : les signes de la multiplication,

-   et le vin symbole de l’alliance dans les noces de Cana.

Au-delà de cette richesse symbolique, l’intention est de présenter un repas familier, évoquant le repas pascal, avec ces 2 chandeliers.

Seuls deux éléments, le pain et le vin seront vraiment déterminants dans l’enseignement que Jésus va donner ce soir-là à ses disciples.

Jean & Judas : Comme les deux attitudes sont semblables, l’icône nous invite à les comparer. Les deux se courbent dans un acte volontaire et révélateur, Judas pour prendre, Jean pour recevoir en écoutant et en ouvrant les mains.

Judas, en ayant déjà trahi Jésus, refuse cette attitude fondamentale du croyant qui accepte de se laisser conduire par le Christ et par l’Esprit. L’enseignement de Jésus est difficile à comprendre pour nous qui sommes corrompus par le péché, il va à l’encontre de nos désirs de puissance. Judas n’est pas le seul -loin de là- à trahir le Christ, même Pierre, le premier des apôtres va encore le renier par trois fois. Judas ne doit pas être stigmatisé en tant que personne, car la foi chrétienne ne condamne jamais le pécheur, mais le péché. C’est pour cela que Judas est représenté, comme toutes les personnes dans l’iconographie dans l’espérance de la résurrection, avec un visage transfiguré, paisible au milieu des autres disciples.

C’est l’un des fondements de l’iconographie : montrer par l’image la bonne nouvelle, l’espérance de la résurrection, et non pas nous appesantir sur le péché, la souffrance et la mort que Jésus a vaincus. L’icône est une fenêtre qui nous montre le ciel, et non pas une image faisant état de notre -parfois difficile- condition humaine.

Jean quant à lui, nous ramène à l’attitude primordiale du disciple celle de la réceptivité, celle de l’écoute (Dt 6,3) :

4 Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. 5 Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force… .

L’eucharistie : une liturgie intégrale : Nous voilà invités à mettre nous mettre en éveil, car Jésus sollicite tous nos sens pour accomplir la nouvelle alliance.

Il nous invite à entendre, bien sûr, avec ces paroles :

« Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »

Et :                   « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.

Mais il invite aussi à voir le geste de ses mains rompre le pain et nous le donner, élever la coupe et nous la partager. De la table d’un repas s’élèvent aussi de multiples odeurs agréables et appétissantes, et lorsque Jésus nous invite à communier à ce pain, devenu son corps, à ce vin devenu son sang c’est notre sens du goût qui participe à cette liturgie. La communion se vit au cœur et en lien avec une communauté. Le geste du partage du pain se fait dans l’aujourd’hui de chacun-e- avec ses richesses et ses failles. Un enfant résumait spontanément cette expérience de la communion en disant simplement : « quand je communie, c’est le goût du pain dans ma bouche, et la présence de Jésus dans mon cœur ».                                                                                       

Conclusion : Cette icône de la Cène et l’icône du lavement des pieds, se veulent être un condensé de l’enseignement de Jésus, et l’institution de la nouvelle alliance que Dieu scelle avec l’humanité. Devenir des serviteurs, et communier à l’offrande du Christ par notre vie est ainsi devenu le chemin des chrétiens depuis le soir de ce dernier repas.

Jacques Bihin, 2016.

   

Nourrir notre semaine  

 

Présentation du Seigneur 

"Mes yeux ont vu le salut que tu as préparé à la face des peuples" 
(Lc.2,30)

2 Avent B

Les mots de Syméon font désormais partie intégrante de la prière de l’Eglise, au moment de l’office des Complies. Ces mots sont précieux pour ancrer chaque soir en chacun et dans toutes nos communautés l’espérance dans un salut offert à tous, promis à tous ! Et ce n’est pas rien de dire cette prière d’abandon et de gratitude au moment du coucher, au moment où la nuit vient. Merci Syméon !

Ce dimanche est spécial car c’est la fête de la Présentation qui a la primauté au niveau liturgique sur le dimanche. C’est aussi la fête de la vie consacrée. C’est l’occasion de rendre grâce au Seigneur pour tous les états de vie et toutes les manières de se donner à lui et aux autres à travers un engagement particulier.

Pensons donc aux consacrées et consacrés que nous connaissons et n’hésitons pas à prier pour eux et à leur faire signe !

 

 

   
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