4e DIMANCHE DE PÂQUES C
« Mes brebis écoutent ma voix, elles me suivent...»
(Jn.10,27)
Ce bel enseignement de Jésus nous montre qu’il n’est pas besoin de longs discours quand l’essentiel doit être dit ! Mais le risque d’un évangile si ramassé est que l’on peut ne rien « capter » de son mordant. Ce texte pose la question essentielle de la vocation des brebis. Qui sont-elles ? Que doivent-elles faire ? Elles « doivent » écouter. Et ce n’est pas si simple. Car cela exige recueillement, disponibilité, humilité et du coup il s’agit d’éviter d’arriver avec tous nos soucis et préjugés au moment où Jésus parle.
Comme les brebis, nous avons un désir profond de suivre le berger. Il n’est pas un gourou ni un homme de pouvoir. Il sait prendre soin et il redit avec force que tout vient du Père. Mais écoutons-nous vraiment ce bon berger ? Acceptons-nous d’être touchés et déplacés intérieurement par lui ?
Ne l’oublions pas, pour nous aussi tout vient du Père.
Ne nous croyons donc pas maîtres de nos propres vies, restons à notre place de brebis héritières d’une vie éternelle promise et offerte.
